Année 2013

Article du 27/09/2013

Article du 27/09/2013

Article du 26/07/2013

Le vol à voile, ça fait planer !

Dans le cockpit léger et silencieux du planeur, la sensation d'avoir des ailes.
Dans le cockpit léger et silencieux du planeur, la sensation d'avoir des ailes

Anne-Sophie BLOT

J'ai testé pour vous. Soleil radieux, ciel clair, brise légère, la météo est parfaite pour prendre la voie des airs. Malgré l'appréhension, j'ai craqué pour un baptême de planeur.

« On va voler ? », me propose enjoué Christophe Nortier, le président du club de vol à voile. C'est une grande première, j'ai un peu la trouille, mais je ne vais pas me dégonfler. Dans la voiture qui nous conduit à la piste, on discute, tout va bien. Au pied du planeur, lorsqu'on m'enfile le parachute de secours de 6 kg et qu'on m'explique comment l'utiliser, « au cas où », je n'en mène pas large. « En trente ans de vol, je n'ai jamais vu quelqu'un qui ait eu à s'en servir », me rassure mon accompagnateur.

Je m'installe à l'avant du biplace Alliance 34 ; le pilote prend les commandes à l'arrière. Je me plie aux règles : harnais attaché, bob vissé sur la tête, « pour éviter l'insolation. » Christophe m'explique que le planeur va être tracté par un avion remorqueur. « On pourrait aussi se faire lancer par un treuil mais on monte de zéro à 100 en trois secondes. Pour un baptême, on va peut-être éviter ! » Ce n'est pas moi qui vais le contredire.

Quelques minutes d'attente, la pression monte. « Dans ce sport, il ne faut pas être pressé », m'a-t-on prévenu. La radio donne enfin le top. Le planeur glisse sur le gazon et s'élance dans les airs avec grâce, tel un oiseau.

« Tu veux piloter ? »

Quelques soubresauts, le planeur tangue à droite, penche à gauche, de quoi avoir des hauts-le-coeur. Je me cramponne. Au bout de quatre minutes, l'avion nous largue à 1 000 mètres. Nous voilà livrés à la merci des courants ascendants. Mieux vaut ne pas trop y penser. Mais mon pilote sait me mettre à l'aise : « Tout va bien ?» s'enquiert-t-il fréquemment pendant le vol.

Je me détends et en prends plein la vue. Le patchwork jaune et vert des champs, Alençon en miniature... En haut, le silence est roi. Et quelle fraîcheur ! Rien de tel quand il fait 30 °C sur la terre ferme. Comme dit la chanson, ça plane pour moi !

« Tu veux piloter ? » me propose mon moniteur d'un jour. Message reçu. Je serre le manche et appuie les pieds sur les pédales. « Ce n'est pas plus compliqué que de conduire une voiture. Il suffit de le sentir. C'est très tactile le planeur. » On file vers un cumulus qui nous tire vers le haut. Sensations fortes garanties.

Retour sur le plancher des vaches dans un atterrissage en douceur. Quarante-cinq minutes dans les airs, ça passe à une vitesse folle. J'étais le 565e baptême de l'air de ce passionné, qui côtoie le ciel depuis 1983. « C'était génial », me vient seulement à la bouche. Une montée au septième ciel, ou presque.

http://www.ouest-france.fr/le-vol-voile-ca-fait-planer-1433175

Article du 7/01/2013

Exit le projet sur Sées, l'aéro-club respire
 

Les nombreux présents ont apprécié les paroles rassurantes de Joaquim Pueyo.
Les nombreux présents ont apprécié les paroles rassurantes de Joaquim Pueyo.

Joaquim Pueyo a rappelé samedi la suspension, voire l'abandon du projet d'aérodrome à Sées.Un soulagement pour celui d'Alençon.

Le nouveau président de l'aéro-club d'Alençon, Denis Martins de Almeida, pouvait arborer un large sourire, samedi en début de soirée, lors de la traditionnelle cérémonie des voeux. Le député-maire, Joaquim Pueyo a honoré de sa présence ce rendez-vous convivial.

L'intervention de l'élu revêtait un intérêt capital, et c'est avec satisfaction, voire soulagement, que Denis Martins de Almeida et les nombreux présents ont retenu les paroles du président de la CUA: « Le projet de construction d'un aéroport à Sées étant a priori suspendu, voire enterré, l'avenir de la plate-forme d'Alençon semble placé sous le signe de l'optimisme, d'autant plus que la dite plate-forme donne une totale satisfaction. » Une annonce qui va ravir les opposants au projet.

Ce dernier prévoyait la création, à l'intersection des autoroutes A28 et A88, d'un aérodrome destiné à regrouper en un seul et même endroit l'activité aéroportuaire d'affaires de l'Orne. Le tout pour une enveloppe de 32 millions d'euros... Si le projet avait abouti, l'avenir de l'aérodrome d'Alençon était plus que compromis.

Un optimisme d'autant plus justifié que l'année 2012 a été bonne avec plus de 850 heures de vol, avec une augmentation intéressante du nombre des adhérents dépassant le cap des 80 licenciés dont un bon tiers de jeunes et avec une démonstration éblouissante de l'équipe de voltige de l'armée de l'air, en septembre dernier... Sans oublier la réussite passée et actuelle des cours des brevets d'initiation à l'aéronautique, chaque mercredi.

Conclusion du président Martins de Almeida : « L'année 2013 semble commencer sous le signe de la vitalité et de la continuité. Tant mieux pour nous et pour les Alençonnais. » Un optimisme général que les propos du député-maire n'ont fait que renforcer.

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